Dans le métro
Deux souris,
De la même couleur du charbon et de rails
Elles couraient – une derrière l’autre
Cherchaient de la nourriture,
Peut être
Puis trois souris,
Puis cinq
Puis six
Elles jouaient à apparaître
Et disparaître
A se multiplier
Si j’étais heureuse (?)
Peut-on être heureux dans le souterrain ?
Je m’aperçois sur le reflet de la fenêtre
J’avais perdu la boule turquoise
Que jusque là appartenait à ma boucle d’oreille
J’étais triste, je l’aimais bien,
Il me reste encore l’autre, du côté gauche
Je vois aussi sur ce même reflet
Cette mélancolie qui s’installe
Dans mon corps
Avec douceur
Je ne l’aime pas
Mais je l’accepte
Comme l’insomniaque qui accepte
La fuite de son sommeil
J’accepte cette tristesse
Qui (en réalité) vient
De là-bas
C’est du samba à l’envers
Et pour être heureux
Il faut beaucoup d'espoir
Espérer
Qu’une étoile dansante
Puisse naître de tout ce chaos intérieur
Tel qui a pu rêver autrefois
L’ami Friedrich,
(sur un plateau, je crois que je dois tout apprendre à nouveau)
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